Il s’agit d’un malentendu.
Voilà je pense que cela résume bien la façon dont les gens en général, professionnels ou pas, perçoivent les traducteurs ET les interprètes. On pourrait commencer par ces derniers, les interprètes et dire qu’ils sont perçus tour à tour comme des « freaks of nature » des sortes de mutants de l’espèce homo sapiens qui sont sortis du ventre de leur mère en parlant différentes langues sans aucun complexe et avec le bon accent.
Le plus souvent, les personnes auxquelles mes collègues interprètes et moi-même avons à faire croient dur comme fer que nous n’avons pas besoin de travailler, encore moins de nous préparer à nos interventions. Ici, le parallèle avec les musiciens virtuoses me parait plus que pertinent. Lorsqu’on va à l’opéra écouter la mezzo soprano Cécilia Bartoli, peu de spectateurs pensent aux milliers d’heures qu’elle a pu passer seule à faire des gammes, à répéter encore…
Voir l’article original 577 mots de plus